Vous devez mettre en place une auto-formation et vous ne savez pas trop quelle activité choisir. Voici quelques pistes pour soutenir votre réflexion.
1 – Les spécificités du contexte
La caractéristique des formations en libre accès est que les participants s’inscrivent à leur guise. Si vous n’envisagez pas un fonctionnement en cohorte (genre MOOC), il n’est donc pas envisageable de prévoir un accompagnement par une équipe de tuteurs. Les activités proposées doivent donc toutes être auto-suffisantes. Nous envisagerons ici deux types d’activités :
- Les activités contributives qui permettent une consolidation de connaissance en mutualisant les contributions des différents participants
- Les activités autonomes qui n’induisent pas d’interaction avec les autres participants
Remarque : cet article est à l’origine une entrée du wiki m@gistère, cela explique que nombres de liens pointent vers cet espace.
2 – Les activités contributives
On entend par activité contributives les activités où la contribution (ou la réponse) d’un participant vient enrichir la base des contributions déjà existantes dans une logique de capitalisation. Ces réponses des autres participants peuvent (ou pas, selon l’activité) n’être visibles qu’une fois que le participant a lui-même contribué. Dans cette logique, on ne fournit pas au participant une correction ou une bonne réponse mais plutôt l’ensemble des contributions apportées par la communauté. Libre au participant de se faire ensuite son avis sur les contributions les plus pertinentes.
Si vous utilisez une plateforme moodle, on peut classer dans cette catégorie les activités suivantes :
- La base de données
- Le document collaboratif ou Etherpad
- Le forum, en mode Questions/réponses
- Le glossaire
- Le nuage de mots
- Le partage de fichiers
- Le questionnaire
- Le sondage
- Sticky notes
- Le wiki
3 – Les activités autonomes
On entend comme activité autonome les activités où le participant qui réalise l’activité n’a aucune interaction avec les autres participants et n’a pas accès à leurs réponses. Dans cette logique, vous devrez proposer une correction ou des éléments de bonne réponse pour fournir une rétroaction aux participants.
Toujours sur une plateforme moodle, les activités suivantes sont dans cette logique :
4 – Les activités à bannir
Dans un parcours en libre accès, les activités synchrones ou ayant des contraintes temporelles sont à bannir car on ne peut pas gérer la temporalité des participants qui s’auto-inscrivent.
Ainsi, les activités suivantes doivent pas être utilisées dans un parcours en libre accès :
Par contre, l’enregistrement de tels temps synchrones (réalisés dans d’autres contextes) peut être une ressource utile.